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Eat the Road

20 juin 2015

 

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14 juin 2015

Les moules à la Dunkerquoise

 

Ou les moules à Dunkerque

 

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   Déguisé(e) en femme tout le week-end, je pense que Théo conviendra que le titre est plus qu'approrié...

   Première expérience du carnaval du Nord ô combien renommé, et elle fut réussie! 
   Je ne sais pas ce qui m'aura le plus plut dans ce week end, l'accueil si chaleureux des gens du ch'Nord, la découverte de ces moules, la plage, toooooooous les bars le long de la plage, cette foultitude de gens qui semblent chaque année essayer encore plus de trouver LE meilleur déguisement, ou le fameux rite de "CHAPELLE" qui s'organise pendant le carnaval (faire chapelle : hospitalité de qui veut bien "faire chapelle" dans son logis à qui veut bien venir boire (plus que moins) gratuitement des coups dans ledit logis. Vous aurez bien compris que 2% de la population ouvrent les portes de leur maison/appartement aux 98% restant de la population qui se contente d'aller boire et danser là où ils seront accepter! Et nous remercions donc fort aimablement nos nombreux hôtes de ce dimanche après midi)... 
   Un grand merci encore aux parents de Sarah pour l'accueil et la visite guidée dans les meilleures chapelles ;) de Bergues.

 

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Les moules à la Dunkerquoise

   Je découvre, pour la première fois une recette de moules capable de rivaliser avec les fameuses classiques marinières. Attention! Acid aaaaaaaaadict only!!!

 

Pour 2 :

1,5 à 2L de moules (un peu plus fraiches que les 4 que je me suis coltinée ce week end)
3 c à s de vinaigre blanc 
50 ml de vin blanc
1 branche de céleri branche
1 échalote
100g beurre
huile d'olive


Emincez l'échalote et le céleri.
Dans une casserole, chauffer l'huile et les légumes. Après 1 min, rajoutez les moules lavées, le vin blanc et le vinaigre. Couvrir et laisser cuire quelques minutes, jusqu'à ce que les moules soient ouvertes. Ajoutez alors le beurre, une fois que le beurre est fondu, servez les moules.
Avec des frites cela va de soi!!!

9 juin 2015

A Vélo

 

Croagh Patrick, le défi

 

   Arrivée en Irlande depuis 10 jours, et n'ayant jusqu'alors profité que de la pluie et des moutons, je me mets en tête d'aller grimper Croagh Patrick, ce mont dont tout le monde ne cesse de parler m'intrigue énormèment et je veux profiter de ma première journée de congé où il fait beau pour y aller.
   N'ayant pas de voiture et résidant dans le trou le plus paumé du Connemara, je décide d'aller au café prendre un vélo, ben oui, c'est pratique, c'est gratuit pour le staff, et puis ça me fera faire du sport aussi c'est bien!
   Je demande donc à Chris un vélo, il me demande où je compte à aller, alors je lui dis (même pas peur), "i want to climb Croagh Patrick", bah oui quoi Chris, me regarde pas comme ça, il fait super beau, j'ai envie d'en profiter. Je vois à sa tête que ça va pas être une mince affaire. Il me demande si je suis au courant que le début de la balade est à 33km d'ici... et bien non, "mais j'ai vraiment envie de le faire", je me dis que tout est dans la tête, le plus important dans ce genre de défi étant la volonté. Chris me précise que ça fait "66km aller retour!!" au cas où je sois vraiment nulle en calcul mental, ou peut être juste pour bien me faire comprendre que ça ne va pas être facile. Heureusement, ma p'tite Clara qui suit la scène me remonte le moral en disant "elle peut le faire, je sais qu'elle peut le faire"...et sur le coup, je dois avouer que ça m'a aidé, je ne veux pas briser l'innocence de cette jeune demoiselle de 19 ans, elle y croit, je le ferais!!

   Me voilà partie sur mon vélo, direction Croagh Patrick, ah oui ça fait bizarre cette impression, combien de temps que je ne suis pas monté sur un vélo déjà? Deux ans....c'est pas grave ça va aller. C'est quoi mon passé de cycliste au fait? 6 mois de vélo, saison printemps/été, Grenoble city, bien connu pour ses pics et ses montées à 1cm de denivelé!
   La volonté...
   Eeeeh mais qu'est ce que c'est que cette montée? Au 1er km de mon supposé itinéraire de 66km, j'ai déjà dû perdre 1L de sueur, je suffoque à n'en plus pouvoir, mon cerveau me passe en boucle cet air que l'on a tous déjà entendu dans ce genre de situation "maisquelleidéedemerde maisquelleidéedemerde..", je crois que je comprend à ce moment que Croagh Patrick, ça ne sera pas pour aujourd'hui. Je continue quand même jusqu'au lac, histoire d'avoir un point de vue et de "profiter" de ma belle journée ensoleillée (disons que la notion de plaisir à cet instant T était légèrement différente de celle à laquelle je m'attendais).

 

 

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   Je rentre, un peu honteuse de n'avoir effectué que 6 ou 7 km, c'est pas grave... je me dis que j'irais plus loin la prochaine fois.


   Reposée et remotivée, j'attrape mon vélo pour un deuxième essai. l'objectif  du jour n'étant pas cette fois d'atteindre Croagh Patrick, mais de m'entraîner pour réaliser ce challenge avant de quitter le Connemara.
   Direction opposée, Leenane. 24km aller retour. L'opportunité de faire des courses, prendre un repas, ou une pinte de guiness et tout abandonner (au pire!) à mi chemin. Bruno m'a aussi parlé des cascades à 30 min de marche "rapide" sur cette même route. je me dis que je peux dèjà aller voir ça et on verra. J'ai plutôt bien retenue la leçon de la dernière fois. La début de mon itinéraire se passe sans encombre, je commence même à apprecier le vélo, cette petite brise, c'est vrai qu'on profite plus des paysages, jusqu'à la première montée, où je commence à me détester d'avoir des idées aussi stupides et m'infliger tant de souffrance pour un objectif que je n'atteindrais visiblement jamais. Je m'arrête pour observer le fjiord, boire 1L d'eau, manger je ne sais combien sucreries et reprendre mon souffle. Cette fois, j'arrive quand même à oublier la souffrance endurée pour profiter de cette jolie vue et le calme absolu.
  
Je reprend la route, et arrive enfin aux cascades (après 30 min de vélo), désespoir total : soit Bruno marche très vite, soit je pédale vraiment doucement. Le panneau Leenane 3km me rassure. L'arrivée à Leenane m'émoustille, l'odeur de la mer, la vue, le fait de m'autoriser à finir toute la nourriture dont je dispose. Non vraiment, je commence à aimer le vélo. Le retour est pas facile, surtout que mon cerveau a beaucoup plus de mal avec l'idée de revenir que de partir. Mais je l'ai fait et cette fois je reviens avec un peu de fierté. 

 

 

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   Finalement, le vélo devient une véritable obsession, mes yeux s'ouvrent avant que mon réveil ne sonne tous les matins et mon cerveau m'ordonne d'aller pédaler. Ca y est, c'est devenu un besoin, une drogue.

 

   Mon prochain objectif étant de ramener des courses, 3 semaines en Irlande, j'ai pas encore fait de courses, et j'en ai marre des pâtes bolo de l'hôtel, deux choix s'offrent à moi : Leenane que j'ai déjà effectué, ou Louisburgh à 19 km. Le temps menaçant me fait choisir la solution la plus raisonnable, ce sera facile, je l'ais déjà fait. L'aller se passe plutôt bien, je me surprend à ne pas transpirer lors de la première montée, et pense même être devenue une redoutable cycliste. Je fais mes courses, bourre mon sac à dos et pas qu'un peu car je me suis mis en tête de faire le tour de l'Irlande en vélo, alors il faudra bien que je m'habitue à rouler avec du poid.
   Si l'aller, à majorité en descente avec le vent dans le dos et le sac à dos vide s'est bien passé, autant vous dire qu'il en a été tout autrement pour le retour.  Moi qui m'étais fait la réflexion quelques jours plus tôt que l'Irlande et le vélo m'avaient fait changer d'avis quant à la pluie et le vent, et c'est vrai qu'une petite pluie fine ou une légère brise quand tu suffoques sur un vélo c'est cool, mais là les rafales de vent à 60km/h dans la gueule en pleine montée m'ont bien fait maudire l'Irlande. Et quand je pensais être au bout de ma vie, criant sur mon vélo "CE N'EST PAS PO-SSIBLE", l'Irlande a dû penser qu'il était bon de m'offrir une magnifique averse sur la gueule!!  [Note à moi-même : éviter de mettre un jean quand tu pédales, espèce de grosse débile!] Du coup impossible de rouler je n'y vois rien, absolument aucun endroit pour m'abriter, je continue ma route à pied, poussant mon vélo, complétement à bout de nerfs. Finalement, je croise cette irlandaise qui marche sous ce déluge, je me demande bien ce qu'elle fait là, mais les quelques mots qu'on échange me redonnent le sourire et la force de finir ma route.

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   Et finalement...

   Et finalement, après un mois et demi de vélo à raison de 2 à 5 fois par semaine, je me sens capable d'effectuer mon défi et surtout mon jour de congé coïncide avec une journée ensoleillée et où le vent ne sera qu'à 25km/h. Je prend donc la décision de retenter l'expérience.
   10h du matin, mon sac bien rempli d'eau et de nourriture, je commence ma route. Jai bien pensé abandonner pendant l'ensemble des 10 premiers km. Heureusement l'arrivée pour la première fois à vélo dans Louisburgh me donne un pep's d'enfer, quelques km plus tard, je le vois ce satané mont, je rigole car le sommet est complétement dans la brume, 'je ne peux pas y aller" m'exprime-je à moi même "mais je vais le faire quand même!!!". La route jusqu'à Croagh Patrick est absolument sublime, et mon état d'excitation ne cesse de décupler à l'arrivée au parking de la rando.

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   Pas le temps de faire une pause, je n'ais pas de temps à perdre. Je fais quand même la causette avec un couple irlandais, qui me conseille de faire fortement attention, le sentier n'est pas pratique, et s'assure que j'ai un portable au cas où je me tordrais la cheville. 6km pour 760m de dénielé, c'est parti!
   Toute ma montée aura été boosté par l'idée du perfect burger que je m'autoriserais à manger à la fin de la journée, à mi chemin je m'extasie devant la vue, cette dame qui lit son livre, ces enfants qui grimpent sans trop broncher et cette espèce de petit lac autour duquel des prénoms sont représentés à l'aide de petits cailloux blancs. 

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Mon arrivée au sommet à été brève, effectivement on ne voit rien, à part la chapelle. J'engloutis quelques pates, mais pas trop, j'ai en tête de me faire un bon burger en bas du mont. J'en ai, a priori, besoin, car je commence à prendre des photos de caillou sous pretexte qu'ils "ressemblent trop" à un morceau de porc belly, ou de parmesan...

 

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    La descente se passe, bien que mes genoux me fassent horriblement souffrir, quand je pense que ce lieu de pélerinage est gravis selon la tradition pieds nus, je me dis que les gens sont fous. Le temps se couvre, moi qui pensait rentrer facilement, je sens le courage m'abandonner. Arrivée en bas, le vent aura poussé la brume hors du sommet, "c'est vraiment pas juste". J'ai besoin de réconfort, frites, mayo, burger, un truc gras...Mais la peur de voir le temps se dégrader me raisonne, j'ai tout de même 33km de vélo à faire pour rentrer. Donc je reprend directement mon vélo. Un peu de vent, mais ça va, j'ai quand même beau temps et ne pense pas avoir de pluie. j'en suis presque déçue, ça va être trop facile (euh...oui sous-alimentée, je pense avoir été un peu désorientée, une envie de vivre l'extrême je suppose.). Finalement, je n'aurais pas eu besoin de pluie pour bien en chier, tous les panneaux indiquant mon nombre de km restant me donne envie de pleurer. Mon seul réconfort aura été la vue de la sheep farm, 10km de l'arrivée, c'est bon je suis chez moi!

   A la vue du lac, je me revois le premier jour, où je n'étais même pas allée à mi chemin du lac. Le plaisir est alors revenu, je suis bientôt arrivée. Un des meilleur moment aura été de l'annoncer à Angel, trop drôle de voir ce monstre de vélo sauter du canapé pour me prendre dans ses bras et me féliciter. J'aurais bien aimé pouvoir prendre une douche avant mais qu'importe!
  
  

5 juin 2015

Parmentier de boudin

 

Le boudin de Raphaëlle

 

   C'est donc à Paris, dans notre pittoresque 30m2 que nous partagions à 6 (en comptant les 3 chats tout de même!!), niché dans le magnifique quartier du 10ème, entre le canal St Martin et le quartier indien, que Raph me fait découvrir cette façon très particulière et bien à elle, qu'elle a de faire son boudin..

 

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   La recette :

Pour 4 convives :

600g de boudin noir
1 oignon rouge
1 échalote
150g de beurre
75ml crème
500g de pomme de terre bintje
100g de jeunes pousses de salade
1 grenade
huile d'olive
vinaigre balsamique

Cuire les patates dans une grande casserole d'eau salée. une fois débarassée de la peau, réduisez-les en purée en additionnant la crème et le beurre fondu, sel & poivre. Réservez au chaud.

Dans une poêle, faites revenir l'oignon et l'échalote coupés le plus finement possible, avec du beurre, sel & poivre. Après quelques minutes, lorsque les oignons sont tendres, ajoutez le boudin sans la peau. laissez chauffez une dixaine de minutes à feu très doux.

Juste avant de monter vos parmentiers, réalisez une salade avec quelques graines de grenade et une vinaigrette.
Disposez en étage, à l'aide d'un emporte pièce assez haut, un couche de boudin, une couche de purée et la salade au dessus.

 

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l'accord mets & vins :

le boudin étant assez riche, nous allons avoir besoin d'un rouge fruité et très léger, à boire légèrement frais. Et comme ma pote chloé travaille dedans, je vous conseillerais un petit gamay du Beaujolais, Chiroubles par exemple est une très jolie appellation. Et pour ceux dont le poil se hérissent à la seule idée de tremper ses lèvres dans un verre de beaujolais je vous conseillerais (déjà de regoûter, un bon beaujolais, acheté chez un caviste, bu à la bonne température : 13-14°! ) un pinot noir de Loire, Menetou-Salon par exemple, là aussi le vin doit être bu légèrement frais.

1 juin 2015

Curry de boeuf Népalais

 

LE FAMEUX CURRY DE
ROCKY

 

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   C'est donc à Sydney que je découvre cette recette. Mon expérience dans ce restaurant a été, je dois l'avouer épique. J'ai d'abord rencontré Kyle, pur australien qui a voulu m'inculquer l'art de "comment envoyer une assiette en 2 minutes", c'est à dire bien souvent froid, cru, parfois brulé, et parfois tout de même on arrive à avoir la bonne cuisson. Je me dis qu'il va être très difficile de travailler ici. Heureusement, Kyle trouve la façon la plus surprenante de me montrer sa sympathie; outre le pole dance qu'il effectue contre le frigo, l'invitation le deuxième soir à nous faire un petit plat à déguster autour d'une bouteille de vin devant le coucher de soleil sur la terrasse (pendant les heures de travail, ben oui y'a personne!!), il y a surtout le "...dis...? tu l'as vu mon muscle?... il est grooos hein?!! attend je suis pas sûr que tu l'ais bien vu alors je vais l'embrasser pour en être sûr", et je décide donc de rester, ne sachant pas résister à ce genre de drague ô combien primitive.

 

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   Le "fameux curry de Rocky" m'intriguait drôlement, je ne comprenais pas comment Kyle pouvait réaliser un plat aussi savoureux. Quelques jours après, je fais la connaissance de Rocky. allélhuya! Celui-là sait cuisiner et a un minimum de respect pour le produit. Quand il ne chante pas des airs indiens, Rocky chante "skinny love" interpreté par Bella Ferraro dont il est fou amoureux. Je préfère vous passer la drague à la népalaise, et passer directement à la recette :

 

CURRY  DE BOEUF NEPALAIS

 

Pour 4 personnes :

 

1kg de boeuf (à bourguignon)
3 oignons
8 tomates
20 gousses d'ail (sisi!)
1 morceau de gingembre
1 paquet d'oignon cébette
Coriandre
Cumin en graine
2 c à s de Garam masala
1 c à s de Piment de cayenne
1 c à s de Curcuma
Huile d'olive

 

Yaourt grecque
Menthe
Concombre
Citron
Cumin en poudre

Riz basmati

 

   Dans un premier temps, émincez les oignons, réservez les.
Mondez les tomates : retirer le pédoncule, faire une croix avec un couteau sur le cul. Les plonger 1 à 2 minutes dans de l'eau bouillante. Rafraichissez les tout de suite après. Et débarassez vous de la peau.
Mixer les tomates avec l'ail et le gingembre. Réservez cette mixture.
Emincez les cébettes (utilisez tout le vert), et 2/3 de la coriandre. Réservez.

 

   Dans une grande poêle, sur feu bien chaud, lancez une belle poignée de graines de cumin, de l'huile, puis la viande en morceau (faites le en plusieurs fois. Pour que la viande obtienne une belle coloration, on évite d'en mettre de trop. Le mieux serait de prendre plusieurs poêles). Evidemment, sel et poivre. Une fois que votre viande à une belle coloration, ajoutez vos oignons émincés, les épices et baissez le feu. Laissez mijoter durant quelques minutes, jusqu'à ce que vos oignons deviennent tendres.
Transvasez la viande dans une grosse casserole avec la mixture tomates/gingembre/ail et laissez mijoter à feu très doux 1h30 à 2h.
Vérifiez après ce temps que votre viande est bien tendre (sinon prolongez la cuisson), ajoutez les herbes émincées. Réctifiez l'assaisonnement si besoin. Laissez mijoter encore 20min.

   Pendant ce temps, vous pouvez cuire le riz, dans une grande quantité d'eau salée pendant 10min et préparer votre sauce au yaourt : mélanger le yaourt avec la menthe et la fin de la coriandre émincées, le concombre en cube, citron, huile d'olive, une pincée de cumin en poudre.

 

 

 

ET LA BONNE BOUTEILLE QUI VA AVEC :

 

   Alors, du rouge! Un rouge du sud, suave et chaleureux avec un peu de caractère pour pouvoir tenir tête aux épices de notre plat. Un Vacqueyras, ou un Pic St Loup par exemple.

 

 

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15 mai 2015

Gratin Dauphinois

 

LA CREME DE LA CREME

  

  Bon alors, ce blog, ça fait quand même des années que j'ai en tête de le commencer. A la base, je voulais un blog de cuisine, puis au fil des voyages je me suis dis qu'associer les deux dans un même blog, c'est certainement ce qui me plairait le plus.

   Il y a quelques jours, lors d'une soirée trop arrosée avec Karina, cette irlandaise de 26 ans, qui doit être la seule irlandaise à  partager les mêmes goûts que moi, on se raconte nos meilleures recettes, les trucs qu'on rêve de se faire goûter ou juste manger, et voilà pas que je bug pour me rappeler d'un ingrédient de ce super "relish" (condiment à base de tomates) que j'ai appris à faire en Australie, elle devient folle parce que je n'ai pas de carnet où je note toutes mes recettes. Donc voilà, ce blog, ce sera mon petit carnet.




   J'ai longuemment hésité quand à ce premier article. Quel lieu, quelle recette... Et puis, hier j'ai eu le déclic (petite pensée à Annabel qui m'a dit un jour, où l'on se racontait combien il pouvait être agassant de chercher ses clés quand on ne les trouvait pas héhé, "on cherche toujours trop loin"...), évidemment, la BASE, la mienne en tout cas, la crème de la crème :

 

Le Gratin Dauphinois

  

   Originaire du Dauphinois, du moins je crois. C'est donc à Grenoble que je découvre, à mon plus jeune age, cette magnifique recette, qui,  je le crois encore aujourd'hui est le plus bel accompagnement d'une bonne viande en sauce.

 

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  Alors, évidemment, il y a différentes écoles, différentes façons de préparer cette recette. Mais la base est là : des pommes de terre (qui dans tous les cas finiront leur cuisson dans un plat à gratin), de la crème, sel et poivre, noix de muscade, ail, beurre ET PUIS C'EST TOUT! A toux ceux qui souhaitent rajouter du fromage dans cette recette, nous, Dauphinois, amateurs de la cuisine et des traditions françaises, ne vous demandons qu'une chose, ne pas appeler votre plat "gratin Dauphinois" dans ce cas! J'ai vu ce plat reproduit par des irlandais et australiens, et même eux arrivent à ne pas rajouter de fromage. Si vous sentez que votre gratin  a besoin de fromage c'est qu'il n'est tout simplement pas assez assaisonné, eh oui!

 


A TOUS CEUX QUI SE MOQUENT DE MA VIE, LA RECETTE EST LA ;)

Ingrédients :

Patates (de quoi remplir le plat à gratin de la taille de votre choix)
Crème (de quoi combler l'espace restant de votre plat à gratin une fois que vous aurez disposé les patates)
Sel & poivre
Ail (2-3 gousses)
Noix de muscade
Beurre (50 à 100g)

 

L'éxecution :

  Pelage de patates, taillage le plus fin possible svp. Moi je lave mes patates, puis les sèche dans un linge propre. Je gratte une gousse d'ail avec du beurre dans le plat, je balance toutes les pommes de terre dans ledit plat. Dans un autre récipient, je met la crème et j'assaisonne la crème : sel &poivre, noix de muscade, gousses d'ail pilées.
  La clé de la recette est là, quand tu goûtes, assure toi que la muscade et l'ail soient bien présents et surtout que tu goûtes (amis belges bonsoir!) le sel au point de te dégoûter. Si cette préparation est bien assaisonnée, ton gratin sera fade, donc on prépare une crème SURassaisonnée.
  Quelques noisettes de beurre au dessus, et on fait cuire à 200°c pendant 1h à 1h30.

Les alternatives :

Le lait : pour ceux qui culpabilisent de manger un plat trop calorique, vous avez le droit de subsituer à hauteur de 10% GRAND MAXIMUM la crème par le lait, je le fais parfois à hauteur de 2 ou 3 %, faut pas exagérer quand même, je dois dire que ça rajoute un petit goût, une legère fraicheur que la crème à elle seule n'est pas capable de fournir.

La cuisson : j'ai essayé pas mal de cuisson pour le gratin. A l'école hôtelière j'ai appris qu'un gratin, on fait précuire les pommes de terre (ah oui! parce qu'il également FORMELLEMENT INTERDIT de prononcer le mot "patate" à l'école. oui chef! plus jamais..) dans une casserole avec la crème et le lait assaisonnés. Une fois que les pdt sont cuites, on met tout ça dans un plat à gratin et on finit la cuisson au four pour gratiner le dessus. Et d'ailleurs, en regardant "un diner presque parfait", celui qui se déroulait à Grenoble, y'a même un des candidats qui a dit que c'était le meilleur gratin qu'il avait jamais goûté ainsi préparé.

Oui mais du coup c'est plus un gratin Dauphinois :
  - herbes de provence, selon ma copine Tatarel, c'est étonnemment bon
  - moitié patates/moitié topinambours
  - fromage : eh oui c'est quand même autorisé. mais on oublie le rapé marque pouce. Un fromage qui en vaut la peine : camembert, comté, ou un espèce de maroilles pas trop fait.

 

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